Les revues et les salons
Les revues et les salons ont les mêmes buts. Pour les prestataires de service, il s’agit avant tout de se faire connaître. Pour les éditeurs et organisateurs de ces manifestations, il s’agit avant tout de gagner un maximum d’argent. Non seulement, les fournisseurs éventuels payent bien cher pour se présenter mais en plus, les candidats au mariage doivent aussi payer pour accéder à cette information.
Pendant la préparation de notre mariage, nous avons visité deux salons du mariage : Wavre et Bruxelles. Wavre est une ville de moyenne importance au niveau national. C’est le chef lieu de notre province. Le salon du mariage y prend place dans une salle de l’hôtel de ville. Il ne paye pas de mine mais les contacts sont intéressants. De plus, il est gratuit pour les visiteurs.
Bruxelles est la capitale. Le salon a lieu aux Palais des Expositions. Ceci permet de croire qu’on y trouvera plus d’informations. Certes, le nombre d’exposants est plus important. Mais la qualité des produits proposés est inférieure. De plus, l’accès est payant (env. 7,50€ par personne).
Mon conseil : Préférez les petits salons plus modestes et surtout plus “humains”.
Les revues “mariages” sont éditées tous les trois ou six mois. Les différentes éditions restent si longtemps dans les rayons des libraires que parfois, ce sont d’anciens numéros qui sont mis en vente. Ce n’est pas critique pour les salles, les disc jockeys, les voitures de location, … Pour le choix des vêtements, il faut faire attention à ne pas se référer à un vieux numéro sous peine de s’entendre dire que le modèle n’existe plus… Il existe plusieurs revues. Elles sont toutes relativement épaisses. Les produits présentés le sont souvent dans plusieurs revues.
Mon conseil : Feuilletez avant d’acheter (si possible) et achetez une revue à jour.
Pronuptia
Dire que notre expérience avec Pronuptia a été désastreuse est un euphémisme… L’histoire Pronuptia pourrait à elle seule occuper plusieurs pages… On pourrait croire à un mauvais concours de circonstance mais en discutant avec les uns et les autres, nous nous sommes rendus compte que nous ne sommes pas les seuls à avoir cette opinion.
Arrogance
Il a fallu que j’aille chez Pronuptia pour entendre une vendeuse oser me dire sans autre forme de procès que “je n’avais aucun goût” parce que j’avais eu l’outrecuidance de contester son avis. Que j’aie ou non bon goût n’est pas l’objet du débat mais on attend de la part d’une vendeuse une certaine retenue.
Autre exemple : une robe qui devait être disponible en magasin à une date convenue ne l’était pas. Pour s’épargner les frais d’un transport, l’entreprise comptait sur une de ses employées pour transporter la robe d’un magasin à l’autre. L’employée en question étant tombée malade, le transport n’avait pas été fait. On a pas prévenu la cliente qui se retrouve bredouille.
Lorsqu’on fait finalement appel à un transporteur extérieur (Taxipost), on prétend que le colis arrivera à une certaine heure. Petit problème supplémentaire : le colis est arrivé à l’heure prévue… à la gare. Il faut encore attendre quelques heures de plus pour que le colis soit délivré au magasin.
Encore une fois, les situations sont expliquées par la vendeuse avec un aplomb qui laisse pantois. Quand on voit les prix pratiqués, on comprend difficilement de telles économies…
Incompétence
A plusieurs occasions, nous avons eu l’occasion de douter de la compétence du personnel.
Lors d’un essayage, nous constatons que certaines coutures d’une robe de suite sont éraillées (elle a sans doute été essayée par une personne trop forte pour les seuls modèles taille “mannequin” disponibles en magasin). La vendeuse prétend que ce sera un jeu d’enfant de rétablir le situation en reprenant les coutures incriminées. Au second essayage, les coutures sont tellement serrées que le tissus s’éraille de plus belle.
Première réaction : nier l’affaire. C’est une illusion… C’est surtout de la mauvaise fois !
Deuxième réaction : accepter le fait. Solution proposée : choisir un autre modèle car il n’est plus possible d’obtenir la même robe dans les délais…
Dans une autre robe de suite, les baleines du bustier composée de fuseaux de baguettes en nylon percaient le tissus si bien que la poitrine était blessées par les pointes en nylon. On peut parler d’une erreur de conception…
Les ourlets des robes sont piqués directement sur le tissus plutôt que de réaliser une couture invisible.
Exigeance
Alors que la facture des différents achats dans le magasin était somme toute assez élevée (env. 2.500€) et que des acomptes suffisants avaient été déposés, la vendeuse refusait de laisser partir certains accessoires avant que le solde ne soit payé. Il a fallu batailler ferme pour que le chapeau, fort utile pour les essais de coiffure, soit libéré.
Le jupon qui soutient la robe de mariée n’a jamais pu être essayé en magasin. La vendeuse soutenait que tous les jupons étaient les mêmes et qu’il n’était donc pas nécessaire de l’essayer. Ce n’est qu’en rentrant chez elle que la mariée s’est rendue compte que le jupon reçu était trop petit. Il a donc fallu le “rafistoler”…
Mon conseil : A éviter absolument… C’est cher, la qualité n’y est pas et le service n’est pas à la hauteur !
La salle et le traiteur : Le Relais Postal des Sarts (Grez-Doiceau)
Lorsque nous avons visité cette salle, nous sommes tombés sous le charme. Il s’agit d’une batisse à l’ancienne qui servit jadis de relais postal. Le décor est rustique (lustre à bougies pendus au plafond, grand feu ouvert, …). Le jardin attenant peut être utilisé pour la réception et la soirée.
En temps normal, l’endroit sert de restaurant. Pour les occasions, il se présente comme une combinaison salle et traiteur. Cette combinaison est plus avantageuse que de réserver séparément la salle, le matériel (tables, chaises, vaisselle), le traiteur et les serveurs.
Toute chose a un prix. La qualité du décor, la finesse de la cuisine, tout se paye. Cependant, le prix d’un repas est équivalent à celui demandé par un traiteur indépendant (hors location de salle).
La réservation de la salle se fait plusieurs mois avant l’événement (7 mois dans notre cas). Notre choix était basé sur le décor mais aussi sur une proposition de menu (correspondant à un certain montant par personne). Lorsqu’en novembre 2001, nous avons voulu fixé le menu, la patronne a repoussé notre décision car la carte allait changé au début de l’année suivante. Lorsqu’en avril 2002 (deux mois avant la cérémonie), nous avons choisi le menu, la carte avait été mise à jour, le menu n’existait plus et les tarifs “à la carte” était appliqué. Il en résultait une augmentation de 50% du prix du repas. Les prix pour le cocktails et la soirée étaient (heureusement) restés sensiblement les mêmes. Faute d’avoir un devis écrit, nous avons négocié à la baisse pour limiter l’augmentation à 25%. De toute manière, à deux mois du jour J, il n’était plus possible de choisir une autre salle ! (Et ça, la patronne le savait très bien !!!)
Mon conseil : Faites faire des devis écrits… Ils seront votre seule bouée de sauvetage lors de négociations tardives.
Le photographe : Jean-Luc Laloux (Jambes)
Nous avons rencontré notre photographe au salon de Bruxelles (c’était le seul contact intéressant issu de ce salon). Nous avons d’emblée été séduits par la qualité de ses prises de vues. Sans aucun artifice (trucage), il capte les images dans ses “pièges à lumière”.
Trois forfaits sont proposés au tarif. Ils comprennent la prestation, l’album et un certain nombre d’agrandissement. Les photos normales (13×18 et 18×18) se payent à la pièce. Pour donner un ordre de grandeur, le forfait que nous avions choisi avec 170 photos était annoncé à 1250€.
Le jour J arrive. Le photographe aussi. Il prend des centaines de clichés. On sent bien que l’homme est habitué à ce travail. Il sait mettre ses sujets en situation en toute simplicité (“parlez vous, ne me regardez pas, ne faites pas attention à moi”).
Quelques semaines plus tard, une sélection de photos nous est présentée. Elles sont superbes. Souvent arrangées en série, elle donne l’illusion d’un mouvement ou d’une réponse entre les photos. Superbe ! Il nous est permis d’en retirer mais nous n’en faisons rien car retirer une photo briserait l’équilibre de l’ensemble.
Arrive le décompte final : 240 photos. Soit une augmentation de 500€ ! Sachant que l’ensemble a été payé en liquide, nous tentons de négocier (“il y a bien une partie non déclarée là-dedans”). Sans succès (“les prix seraient plus élevés si tout était déclaré”).
Le mot de la fin
Vu de cette façon, le tableau semble bien négatif. Pour être complet, il faut bien avouer que tous les fournisseurs ne sont pas aussi mauvais/malhonnêtes. J’en citerai trois qui ont fait de notre mariage un réel jour de fête :
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Milord Cérémonie – Wavre (fournisseur du costume du marié)
Deux mois avant le mariage, j’ai eu un accident de voiture assez grave. J’ai du porter un corset. Entre autres, lors des essayages et lors de la cérémonie. Milord Cérémonie m’a proposé d’initiative de réadapter mon costume à ma morphologie normale lorsque le corset ne serait plus qu’un mauvais souvenir.
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Monsieur de Schaetzen – Cocrou (propriétaire de la Ford T des mariés)
Non content de nous conduire d’un endroit à l’autre, il nous a trouvé un site pour que le photographe puisse réaliser son reportage.
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OVL – Bruxelles (sono)
Un bon disc jockey, c’est le point de départ pour que la soirée soit bonne. Il a parfaitement rempli sa mission.